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‘’Mon petit frère m’a donné un rein’’


Bonjour BIZ, via facebook, tu as souhaité, que je rentre en contact téléphonique, avec toi, pour une interview exclusive…

Oui en effet. J’ai souhaité te donner cette exclusivité. Je pense que ce sera un bon sccop pour toi. Et je précise que c’est seulement à ton organe de presse que j’accorde cette info.

Merci pour l’intérêt et le choix porté sur mon organe. Maintenant, il s’agit de quoi ?

Tu te souviens que lorsque, j’étais à Abidjan, j’ai fais une crise d’hypertension, qui m’a conduit dans le coma. Cette crise a en réalité, abimé mon rein.

C’est donc pour cela, que tu es à Paris ?

J’étais d’abord en Allemagne, car la seule alternative, qui s’offrait à moi, était de faire une transplantation rénale. A Abidjan, on m’aurait fait juste la dialyse. Et même la transplantation, n’est pas une certitude. Parce qu’il faut trouver un donneur. La plupart du temps, cela prend des mois, même des années, avant d’avoir un donneur potentiel. Souvent, on attend que quelqu’un meurt, avant de vous proposer son rein.

Dans ton cas, qu’est-ce qui s’est passé ?

J’ai eu beaucoup de chances. Parce que mon donateur, est mon propre petit frère. Il s’appelle Bernard INABO.

Ah bon !

Eh oui, mon petit frère, m’a donné un rein.

Comment cela est arrivé ?

Le plus naturellement possible. Et pour son acte, je tiens à le féliciter et lui dire infiniment merci. Le moins que je puisse dire, c’est de profiter de votre support, pour lui traduire toute ma reconnaissance. On dira qu’il l’a fait, parce que, c’est mon frère. Mais ce n’est pas tous les jours qu’on voit ça.

Les choses ont été faciles après, alors ?

Pas vraiment. Quoique Bernard INABO ait décidé de me donner un de ses reins, les choses ne sont pas aussi aisées que ça en Europe. Parce qu’après, les examens de compatibilité, constatés par les médecins à 80°/, nous avons été devant les tribunaux. Histoire de vérifier, si le donateur n’a subi aucune influence ou pression. C’est après cette étape de validitation de l’autorité judiciaire, que le médecin a eu le feu vert, pour procéder à la transplantation.

Quand est-ce que, tu es rentré en bloc opératoire ?

J’ai été admis au bloc opératoire, le 08 septembre et j’en suis ressorti le 15 du même mois. Mon jeune frère également est sorti. L’opération a connue un franc succès, des mains du docteur Yett et de toute son équipe. Je voudrais leur dire merci.


‘’Nahomi ne lit pas beaucoup. Et Eric est préoccupé à frimer avec ses fringues’’


Le retour en Cote d’Ivoire, c’est pour très bientôt, alors ?

Après les 08 jours, passés au bloc opératoire, je me sens mieux. La preuve, je conduis déjà. C’est dire que ça va. Mais la rééducation devra durer peut être 05 mois. Toutefois, je pourrais faire des allers et retours entre Abidjan et Paris.

Vu que tu es en convalescence, je ne vais pas te prendre tout ton temps, mais je ne saurais terminer l’entretien, sans avoir tes impressions sur… (Il nous coupe).

Je sais de quoi de quoi il s’agit. Tu veux parler du débarquement de Nahomi et d’Eric SEKONGO ?

Oui. Alors, quels sont tes sentiments, sur le sujet ?

C’est normal que lorsqu’on est responsable, de tirer les oreilles des jeunes animateurs. Mais je trouve plutôt anormal, de le faire à un point de presse. Ce n’est pas professionnel. Issa Sangaré, n’a pas besoin de la presse, pour faire des reproches, aux 2 jeunes animateurs. Le moment choisi, pour le faire, est à déplorer.

A ton avis, qu’est-ce qu’il aurait du faire ?

Il aurait pu attendre un bon moment, comme la fin de l’émission, pour peut être les sanctionner. Mais le contexte dans lequel cela s’est fait suscite commentaire. Et il va même jusqu’à dire, qu’il m’attend pour récupérer l’émission. Moi je n’ai rien à dire là-dessus. Et puis Variétoscope 2011, c’est encore loin. Entre temps, beaucoup de choses peuvent se passer. Je ne suis pas opposé au principe. L’esprit dans lequel, ça s’est fait, ressemble a du m’as-tu vu. Issa le sait, je n’aime pas le m’as-tu vu. Ces jeunes sont à leur début. Ils ont besoin d’être encadrés. Quand je commençais Variétoscope, Nahomi avait 3 ans. Si les gens ont apprécié, mon duo avec Serges FATOH, il faut reconnaitre, que nous avons travaillé pendant 20 ans, avant d’avoir ce résultat.

Quel reproche, peux-tu faire, à l’endroit de ces animateurs ?

Les jeunes pensent que parce qu’ils sont applaudis, ils sont arrivés au sommet. Que non ! Ils ont encore beaucoup à apprendre. Mais c’est à nous, d’être souples avec eux, car telles que les choses se présentent, ils seront fragilisés. Notre mission est de leur apprendre à aimer le métier. Cependant, ce que je reproche à Nahomi, c’est qu’elle ne lit pas beaucoup. Et Eric, lui est préoccupé à frimer avec ses fringues.



Source : Prestige Mag (à paraitre cette semaine) par Ange08015128@yahoo.fr
Recoupement : Markez pour varietoscope.blogspot.com