Rencontre Exclusive Avec Le Champion
Tout fraichement couronné à la finale de variétoscope 2010, Agir Dance de Guibéroua, a ouvert à varietoscope.blogspot.com, les portes de son ‘’rouayaume’’. Nous avons passé plus d’une semaine avec les principaux responsables du groupe, à discuter, à échanger. Des heures de travail, mais aussi de convivialité. A l’issue de toutes ces rencontres, nous nous sommes résolus à comprendre, que les maitres mots à Agir de Guibéroua, sont l’organisation et le professionnalisme. Le groupe a réussi en 2 ans seulement, à graver son nom, au palmarès des plus grands vainqueurs de variétoscope, avec un parcours sans fautes en 2010. Les internautes, l'ont meme élu groupe de l'année. Vous voulez tout savoir sur Agir de Guibéroua, son historique, son fonctionnement, ses moments difficiles, ses succès, sa projection vers l’avenir…Votre site s’est incrusté, dans les profondeurs du groupe, pour en ressortir, ce grand format. Avec en bonus, un entretien avec le président et une vidéo en leur hommage. Honneur donc au ‘’ROUA’’.
Guibéroua de G à A
Groupe et organisation
Jeudi 23 septembre 2010, rencontre avec les principaux responsables
Le groupe nait en prévision de variétoscope 2009. En 2008, après l’élimination de Krinjabo en demi-finale, les membres de ce groupe ferons appel à ceux du Bayéwa de Tabou, vainqueur de l’édition de la même année, pour former Agir Dance de Guibéroua. Le choix de ce nom n’est pas fortuit. Dans le sens éthimologique du terme, agir veut dire poser des actes. C’est aussi le nom d’une ONG, présidée par le maire. Il existe aussi, une équipe de football du même nom : Le club Agir de Guibéroua. Tout est donc lié. Le groupe est composé de 115 personnes. En voici, les principaux responsables.
Président et directeur artistique : Aboulaye Ouédraogo
Directeur artistique adjoint : Mr Gohourou
Régisseur : Hervé Gohourou
Chorégraphe principal : Mr Issouf
Chorégraphe adjoint : Cissé Sindou
Metteur en scène : Ouattara Jean-Jacques
Responsable du fait historique : Anzian Kouassi
Narrateur : Grah Ange
Le collège St Joseph d’Abobo, représente beaucoup pour le groupe. Le président y est animateur culturel, depuis 1982. De cette école, sont sortis, de grands noms du monde de la culture, comme Dolo Adama dit Adama Dahico, Gohou Michel, Oméga David…Pendant les vacances, des concours de théâtre, de danse et des mini-variétoscope, y sont organisés. C’est à partir de là, que les sélections des acteurs et danseurs se font. « Nos enfants sont avec nous, depuis wozo ». Sans subventions aucunes, cette sorte d’académie se maintient en place, l’école prenant la troupe en charge. Mais à l’issue de variétoscope 2010, le maire d’Abobo décidera d’en faire, une véritable académie de danse et de spectacle. La troupe sera donc subventionnée.
Jeudi 23 septembre 2010, rencontre avec les principaux responsables
Le groupe nait en prévision de variétoscope 2009. En 2008, après l’élimination de Krinjabo en demi-finale, les membres de ce groupe ferons appel à ceux du Bayéwa de Tabou, vainqueur de l’édition de la même année, pour former Agir Dance de Guibéroua. Le choix de ce nom n’est pas fortuit. Dans le sens éthimologique du terme, agir veut dire poser des actes. C’est aussi le nom d’une ONG, présidée par le maire. Il existe aussi, une équipe de football du même nom : Le club Agir de Guibéroua. Tout est donc lié. Le groupe est composé de 115 personnes. En voici, les principaux responsables.
Président et directeur artistique : Aboulaye Ouédraogo
Directeur artistique adjoint : Mr Gohourou
Régisseur : Hervé Gohourou
Chorégraphe principal : Mr Issouf
Chorégraphe adjoint : Cissé Sindou
Metteur en scène : Ouattara Jean-Jacques
Responsable du fait historique : Anzian Kouassi
Narrateur : Grah Ange
Le collège St Joseph d’Abobo, représente beaucoup pour le groupe. Le président y est animateur culturel, depuis 1982. De cette école, sont sortis, de grands noms du monde de la culture, comme Dolo Adama dit Adama Dahico, Gohou Michel, Oméga David…Pendant les vacances, des concours de théâtre, de danse et des mini-variétoscope, y sont organisés. C’est à partir de là, que les sélections des acteurs et danseurs se font. « Nos enfants sont avec nous, depuis wozo ». Sans subventions aucunes, cette sorte d’académie se maintient en place, l’école prenant la troupe en charge. Mais à l’issue de variétoscope 2010, le maire d’Abobo décidera d’en faire, une véritable académie de danse et de spectacle. La troupe sera donc subventionnée.
Usine de créativités
Mardi 29 septembre 2010, rencontre avec les chorégraphes
Si la créativité, a son usine à Guibéroua, le directeur est sans conteste, le chorégraphe principal. Quand vous discutez avec les membres du groupe et que vous sortez le mot « créativité », tous les regards se tournent vers lui. En effet, depuis 2009, Issouf a beaucoup apporté au groupe dans ce domaine, grâce à son incroyable imagination. Les a
utres membres apportent biensûr leur contribution à ce niveau. L’inspiration, le groupe la tire de partout « ça vient comme ça ». Plusieurs ingrédients font la particularité de leurs chorégraphies. Les relais ont le mérite d’être fluides, facilités en cela, par des décors maitrisables, ce qui permet aux danseurs de s’exprimer pleinement. A Agir de Guibéroua, le morceau au choix est une « spécialité » avérée. Les recherches se font jusqu’au fin fond de la tradition en pays Bété. Cela donne un résultat exceptionnel. Etonnant, vu que les 2 chorégraphes du groupe ne sont même pas originaires de la région. Etre créatifs, c’est aussi savoir oser. Le groupe n’a pas hésité à variétoscope 2010, à puiser dans le sponsor, pour passer un message de solidarité « on est ensemble ». A force d’exceller sur le morceau traditionnel, Agir de Guibéroua s’est collé involontairement, l’étiquette de spécialiste du morceau au choix. Mais les chorégraphes se sentent à l’aise sur les 2 morceaux.« En matière de créativité, il n’y a pas de demi-mesure ».Intéressante 3ème place
Vendredi 24 septembre 2010, rencontre avec le président
En 2009, pour sa 1ère participation à variétoscope, Agir de Guibéroua va présenter un visage reluisant, avec des prestations très appréciées par le public. En finale, ils auront la malchance, de tomber, sur 2 poids lourds de variétoscope : Hambol de Katiola (ex-vainqueur) et PVP du Plateau (grand favori). Les 2 groupes cités, raviront les 2 premières places, forçant Agir de Guibéroua à s’agripper aux pieds du podium. Mais cela, aux dires d’Aboulaye, ne les a « pas fait mal », car en tant qu’artistes, ils se doivent d’être bons joueurs. C’est en toute humilité, qu’ils reconnaissent encore leur défaite. « Plateau méritait la 1ère place. Ils ont eu un plus au niveau de la créativité ». Cette année là, ils feront le nécessaire, mais le PVP sera d’un cran au-dessus. Loin d’être déçus, ils tireront toutes les leçons de leurs échecs, pour pouvoir évoluer. Parce que pour eux, le travail passe avant la chance, même si cette dernière, n’est pas négligeable. En 2010, l’orgue Plateau n’étant plus là, le chemin du titre s’ouvrera grand devant eux.
Vendredi 24 septembre 2010, rencontre avec le président
En 2009, pour sa 1ère participation à variétoscope, Agir de Guibéroua va présenter un visage reluisant, avec des prestations très appréciées par le public. En finale, ils auront la malchance, de tomber, sur 2 poids lourds de variétoscope : Hambol de Katiola (ex-vainqueur) et PVP du Plateau (grand favori). Les 2 groupes cités, raviront les 2 premières places, forçant Agir de Guibéroua à s’agripper aux pieds du podium. Mais cela, aux dires d’Aboulaye, ne les a « pas fait mal », car en tant qu’artistes, ils se doivent d’être bons joueurs. C’est en toute humilité, qu’ils reconnaissent encore leur défaite. « Plateau méritait la 1ère place. Ils ont eu un plus au niveau de la créativité ». Cette année là, ils feront le nécessaire, mais le PVP sera d’un cran au-dessus. Loin d’être déçus, ils tireront toutes les leçons de leurs échecs, pour pouvoir évoluer. Parce que pour eux, le travail passe avant la chance, même si cette dernière, n’est pas négligeable. En 2010, l’orgue Plateau n’étant plus là, le chemin du titre s’ouvrera grand devant eux.
Bons danseurs
Mardi 28 septembre 2010, rencontre avec les chorégraphes
Dans la course au titre, Agir de Guibéroua va compter sur sa force principale : la dans
e. A ce niveau, le groupe est très bien outillé. Non seulement, il a une bonne réserve de danseurs de qualité, mais il est aussi la convoitise d’autres. « Beaucoup de danseurs nous appellent pour faire partir du groupe ». Ils ont la particularité, d’exécuter leurs pas de danse, avec vigueur. Pour cela, il faut une préparation adéquate. Mais les chorégraphes avouent qu’ils ne font « pas trop d’exercices physiques ». Juste quelques étirements. Le reste est axé, sur « la danse », encore la danse. A Agir de Guibéroua, la journée d’un danseur s’organise, de façon méticuleuse. Le matin est utilisé, pour récupérer des forces : petit-déjeuner, suivi du déjeuner, puis d’une sieste. L’après-midi, les choses se corsent : répétitions de 14h à 18h, suivies d’une douche et du diner. Pendant que toute la ville dort, ça répète encore au QG : de 22h à 5h du matin, répétitions, suivies d’un repos. Tout cela parait très affligeant, pour les danseurs. Mais ceux-ci pensent, que les chorégraphes, ne sont « pas trop durs » et que cela fait partie du « travail ». Ils sont motivés par le désir, de ne jamais se tromper sur scène.
Mardi 28 septembre 2010, rencontre avec les chorégraphes
Dans la course au titre, Agir de Guibéroua va compter sur sa force principale : la dans
e. A ce niveau, le groupe est très bien outillé. Non seulement, il a une bonne réserve de danseurs de qualité, mais il est aussi la convoitise d’autres. « Beaucoup de danseurs nous appellent pour faire partir du groupe ». Ils ont la particularité, d’exécuter leurs pas de danse, avec vigueur. Pour cela, il faut une préparation adéquate. Mais les chorégraphes avouent qu’ils ne font « pas trop d’exercices physiques ». Juste quelques étirements. Le reste est axé, sur « la danse », encore la danse. A Agir de Guibéroua, la journée d’un danseur s’organise, de façon méticuleuse. Le matin est utilisé, pour récupérer des forces : petit-déjeuner, suivi du déjeuner, puis d’une sieste. L’après-midi, les choses se corsent : répétitions de 14h à 18h, suivies d’une douche et du diner. Pendant que toute la ville dort, ça répète encore au QG : de 22h à 5h du matin, répétitions, suivies d’un repos. Tout cela parait très affligeant, pour les danseurs. Mais ceux-ci pensent, que les chorégraphes, ne sont « pas trop durs » et que cela fait partie du « travail ». Ils sont motivés par le désir, de ne jamais se tromper sur scène.Envie de titre et difficultés
Samedi 25 septembre 2010, rencontre avec le directeur artistique
C’est donc avec un esprit de gagneur, que Agir de Guibéroua va aborder l’édition 2010, dans l’objectif de la remporter. Mais tout ne sera pas rose. Dès les présélections, le groupe connaîtra d’énormes difficultés. Leur principal financier, frustré par la déception de 2009, va répondre à toutes leurs demandes d’aide, par la négative. Il ira même, comme il est de coutume à variétoscope, à mettre en doute, la probité morale du NG10, car il avait placé beaucoup d’espoirs en ce groupe, vu son potentiel. Quoi de plus normal, car 10 millions de décaissés pour une 3ème place, c’est un peu cher payé. L’argent, les responsables le sortiront de leurs propres poches, en utilisant leurs salaires personnels pour tenir le groupe, des présélections aux manches. Lors d’une réunion, ils se mettront tous d’accord, pour garder le nom Agir de Guibéroua. Très bonne décision, car après leur brillante qualification pour les demi-finales, le maire de Guibéroua, décidera enfin de soutenir ses enfants, en mettant tous les moyens à leur disposition. A partir de ce moment là, le groupe reprend confiance et rien ne semble pouvoir l’arrêter. « On avait foi en notre capacité à vaincre tous les autres groupes. On avait faim de titre »
Samedi 25 septembre 2010, rencontre avec le directeur artistique
C’est donc avec un esprit de gagneur, que Agir de Guibéroua va aborder l’édition 2010, dans l’objectif de la remporter. Mais tout ne sera pas rose. Dès les présélections, le groupe connaîtra d’énormes difficultés. Leur principal financier, frustré par la déception de 2009, va répondre à toutes leurs demandes d’aide, par la négative. Il ira même, comme il est de coutume à variétoscope, à mettre en doute, la probité morale du NG10, car il avait placé beaucoup d’espoirs en ce groupe, vu son potentiel. Quoi de plus normal, car 10 millions de décaissés pour une 3ème place, c’est un peu cher payé. L’argent, les responsables le sortiront de leurs propres poches, en utilisant leurs salaires personnels pour tenir le groupe, des présélections aux manches. Lors d’une réunion, ils se mettront tous d’accord, pour garder le nom Agir de Guibéroua. Très bonne décision, car après leur brillante qualification pour les demi-finales, le maire de Guibéroua, décidera enfin de soutenir ses enfants, en mettant tous les moyens à leur disposition. A partir de ce moment là, le groupe reprend confiance et rien ne semble pouvoir l’arrêter. « On avait foi en notre capacité à vaincre tous les autres groupes. On avait faim de titre »
Respect pour le fait
Mardi 21 septembre 2010, rencontre avec le responsable du fait historique
Dans le parcours d’Agir de Guibéroua, il faut remarquer un fait. Ce groupe accorde une grande importance au fait, qu’il soit historique ou de société. Cela apporte beaucoup à leurs jeunes, qui en profitent pour s’instruire, sur les différents personnages. « Nos enfants ne connaissaient pas Malcolm X. C’est à travers le fait historique, qu’ils ont su qui il a été vraiment. »Les jeunes acteurs sont encadrés, depuis le primaire, en passant par le théâtre scolaire, jusqu’au collège ou ils sont rassemblés. Ils suivent donc une « formation depuis le bas age ». Pour ce groupe, la narration est à prendre aussi au sérieux, car il faut pouvoir allier, la comédie, avec une bonne diction et une bonne articulation des mots. Les prix du meilleur fait historique et du meilleur narrateur, raflés plusieurs fois à variétoscope 2010, leur apparaîtront, comme une juste récompense. « On a travaillé dur pour cela ».
On est champions !
Dimanche 27 et lundi 28 septembre 2010, rencontre avec les principaux responsables
La finale de variétoscope 2010, ne sera pas gagnée d’
avance. Pour y arriver, Agir Dance de Guibéroua comptera, sur « le travail, rien que le travail ». Le groupe va disséquer, dans les moindres détails, tous les critères de notation à variétoscope, pour se distinguer. « Le paquet », sera aussi mis, sur le morceau imposé, avec un grand décor et de très beaux costumes. Le président justifie tous ces investissements, par le fait qu’il ne croit pas en la corruption. « J’avais confiance aux enfants ». Mais face au Sizang de Korhogo, la tache sera ardue. Ce dernier groupe s’adjugera la 2ème place, permettant ainsi à Agir de Guibéroua, d’entrer dans l’histoire. « Enfin on donne à César, ce qui est à César » s’exclame Aboulaye, pour qui remporter cette finale, aura été un challenge personnel. Il n’oublie néanmoins pas de remercier leur principal donateur, en la personne de Mr Zadi Guédé Michel, maire de la commune de Guibéroua. Quant au chorégraphe adjoint, il se rappelle encore sa réaction à la proclamation des résultats : « J’ai même déchiré mon pantalon, à force de sauter ».Il ne s’en rendra compte que quelques heures plutard, mais pour lui, le plus important est de savourer cette belle victoire « On est champions ».
Dimanche 27 et lundi 28 septembre 2010, rencontre avec les principaux responsables
La finale de variétoscope 2010, ne sera pas gagnée d’
avance. Pour y arriver, Agir Dance de Guibéroua comptera, sur « le travail, rien que le travail ». Le groupe va disséquer, dans les moindres détails, tous les critères de notation à variétoscope, pour se distinguer. « Le paquet », sera aussi mis, sur le morceau imposé, avec un grand décor et de très beaux costumes. Le président justifie tous ces investissements, par le fait qu’il ne croit pas en la corruption. « J’avais confiance aux enfants ». Mais face au Sizang de Korhogo, la tache sera ardue. Ce dernier groupe s’adjugera la 2ème place, permettant ainsi à Agir de Guibéroua, d’entrer dans l’histoire. « Enfin on donne à César, ce qui est à César » s’exclame Aboulaye, pour qui remporter cette finale, aura été un challenge personnel. Il n’oublie néanmoins pas de remercier leur principal donateur, en la personne de Mr Zadi Guédé Michel, maire de la commune de Guibéroua. Quant au chorégraphe adjoint, il se rappelle encore sa réaction à la proclamation des résultats : « J’ai même déchiré mon pantalon, à force de sauter ».Il ne s’en rendra compte que quelques heures plutard, mais pour lui, le plus important est de savourer cette belle victoire « On est champions ».Unir les fils de Guibéroua
Dimanche 26 septembre 2010, 2ème rencontre avec le président
A grandes victoires, grandes festivités. Le rituel à variétoscope, veut que le groupe vainqueur puisse partager, la joie du titre avec les populations de sa ville d’origine. A Guibéroua, la fête est prévue pour le vendredi 1er octobre 2010, au centre polyvalent de la dite ville. Les membres du groupe ont déjà embarqués. Les préparatifs vont bon train à Guibéroua. Le groupe promet d’y montrer du spectacle. « Nous allons donner un grand show, avec des décors, semblables à ceux qu’on a utilisés en finale ». Les membres du groupe résidant à Abidjan, seront de retour le dimanche 3 octobre. Concernant toujours cette grande fête, le maire de la commune a invité plusieurs personnalités. On annonce même, l’arrivée probable du président de la république, dont la campagne dans cette ville sera lancée, concomitamment à cette célébration. Les populations de Guibéroua attendent ce jour avec impatience. Elles, qui sont remplies de fierté, vu tout ce que le groupe a réalisé en leur nom. D’ailleurs des appels continuent d’affluer, venant de personnalités et de cadres de la région. « Même les opposants au maire, l’ont appelé pour le féliciter ». La victoire d’Agir Dance de Guibéroua a rassemblé tous les fils et filles de la ville.
Dimanche 26 septembre 2010, 2ème rencontre avec le président
A grandes victoires, grandes festivités. Le rituel à variétoscope, veut que le groupe vainqueur puisse partager, la joie du titre avec les populations de sa ville d’origine. A Guibéroua, la fête est prévue pour le vendredi 1er octobre 2010, au centre polyvalent de la dite ville. Les membres du groupe ont déjà embarqués. Les préparatifs vont bon train à Guibéroua. Le groupe promet d’y montrer du spectacle. « Nous allons donner un grand show, avec des décors, semblables à ceux qu’on a utilisés en finale ». Les membres du groupe résidant à Abidjan, seront de retour le dimanche 3 octobre. Concernant toujours cette grande fête, le maire de la commune a invité plusieurs personnalités. On annonce même, l’arrivée probable du président de la république, dont la campagne dans cette ville sera lancée, concomitamment à cette célébration. Les populations de Guibéroua attendent ce jour avec impatience. Elles, qui sont remplies de fierté, vu tout ce que le groupe a réalisé en leur nom. D’ailleurs des appels continuent d’affluer, venant de personnalités et de cadres de la région. « Même les opposants au maire, l’ont appelé pour le féliciter ». La victoire d’Agir Dance de Guibéroua a rassemblé tous les fils et filles de la ville.
Après le sacre
Mardi 21, dimanche 27 et mardi 28 septembre 2010, rencontre avec les principaux responsables.
La prochaine étape pour Agir de Guibéroua, est déjà la préparation de l’édition 2012 de variétoscope. Les compétitions, basées sur la danse et le théâtre, vont continuer à se dérouler, dans leur école, future académie. Le groupe, reste cependant disponible, pour d’éventuels spectacles. L’année prochaine, les danseurs et acteurs sont libres, de renforcer d’autres groupes. Mais le responsable du fait historique est formel : « On respecte la règle, donc on ne présentera pas de groupe en 2011 ». Il n’écarte néanmoins pas l’idée de « donner quelques tuyaux » aux groupes qui les sollicitent, comme ils l’ont déjà fait. Agir de Guibéroua, n’entend pas se contenter d’un seul titre. Leur retour en 2012, selon le président, se fera « avec force ». Le but pour eux, sera de tenter, d’accrocher une 2ème étoile à leurs costumes. Ils promettent de revenir plus aguerris, pour faire rentrer variétoscope dans une nouvelle ère, avec aux dires de leur chorégraphe, « des créativités d’un nouveau genre ». Ambitions raisonnables, car à leur come back, le PVP sera déjà passé par là. Agir Dance de Guibéroua, n’a pas encore fini de nous étonner. A suivre...
Mardi 21, dimanche 27 et mardi 28 septembre 2010, rencontre avec les principaux responsables.
La prochaine étape pour Agir de Guibéroua, est déjà la préparation de l’édition 2012 de variétoscope. Les compétitions, basées sur la danse et le théâtre, vont continuer à se dérouler, dans leur école, future académie. Le groupe, reste cependant disponible, pour d’éventuels spectacles. L’année prochaine, les danseurs et acteurs sont libres, de renforcer d’autres groupes. Mais le responsable du fait historique est formel : « On respecte la règle, donc on ne présentera pas de groupe en 2011 ». Il n’écarte néanmoins pas l’idée de « donner quelques tuyaux » aux groupes qui les sollicitent, comme ils l’ont déjà fait. Agir de Guibéroua, n’entend pas se contenter d’un seul titre. Leur retour en 2012, selon le président, se fera « avec force ». Le but pour eux, sera de tenter, d’accrocher une 2ème étoile à leurs costumes. Ils promettent de revenir plus aguerris, pour faire rentrer variétoscope dans une nouvelle ère, avec aux dires de leur chorégraphe, « des créativités d’un nouveau genre ». Ambitions raisonnables, car à leur come back, le PVP sera déjà passé par là. Agir Dance de Guibéroua, n’a pas encore fini de nous étonner. A suivre...
Les confidences du président
Il est le tout puissant président et directeur artistique d’Agir Dance de Guibéroua,
depuis 2009. Les autres responsables de groupes, l’appellent ‘’le vieux’’. C’est à juste titre, car Aboulaye Ouédraogo a un lourd passé artistique. Il est d’abord artiste comédien à la compagnie nationale de théâtre de Cote d’Ivoire. Il a dirigé : le jodé system d’Abobo (de 1988 à 1996), le Waléwako de Grand Lahou (de 1997 à 2000). Il fut aussi l’un des responsables du Gnansouman de Tiassalé (variétoscope 2007), et du Bayéwa de Tabou (variétoscope 2008) ou il était le spécialiste du fait de société. C’est donc un pionnier de variétoscope, qui se confie à nos internautes.Après la double déception du walewako de Grand Lahou (1998 et 2000) face au Nassa de Marcory, aujourd’hui tu arrives à gagner variétoscope comme président d’Agir de Guibéroua. Est-ce un soulagement ?
Tu fais bien de le rappeler. C’était des moments pénibles pour nous. C’est un soulagement aujourd’hui, de gagner variétoscope, en tant que président. C’est une 2ème victoire pour moi. Une satisfaction personnelle.
Tu es artiste comédien de formation, comment tu t’impliques dans les faits historiques proposés par ton groupe ?
Tout d’abord, nous faisons beaucoup de recherches sur internet, pour mieux retranscrire l’histoire des personnages. Nous profitons aussi de l’assistance de professeurs d’histoire et géographie, pour sortir un texte crédible. En tant que comédien, j’apporte biensur mon expérience personnelle.
Tu es un enfant d’Abobo. Comment expliques-tu le fait que la plupart des responsables de groupes, viennent de cette commune ?
Abobo regorge d’une multitude de danseurs et de comédiens, qui sont regroupés en ensembles artistiques. Il y a 30 troupes de théâtre et de danse. Il existe même une association des artistes. La plupart des groupes sont professionnels. Même les danseurs de Kandet Kanté viennent du Jodé system d’Abobo, mon 1er groupe.
Tu disais avant le début de variétoscope 2010, que votre grand rival était le sizang de Korhogo. A l’arrivée, c’est votre dauphin. Qu’est-ce que tu penses de ce groupe ?
Je pense que c’est un groupe sérieux. Théodore, leur chorégraphe, est un de mes cadets. Cette année, c’est sur le morceau au choix, qu’ils ont péché. A la proclamation des résultats, quand j’ai su que Korhogo était 2ème, j’étais soulagé. Ce groupe a vraiment de l’avenir.
Parlons de l’affaire de variétoscope 1988. Le Hambol de Katiola remporte l’édition au grand dam du jodé system d’Abobo. Qu’est-ce qui s’est réellement passé ?
Le jodé a gagné variétoscope 88. A cette époque, on nous a dit de remettre le trophée au Hambol, prétextant qu’il y avait eu une erreur lors de la proclamation des résultats. Cette affaire a causé beaucoup de problèmes entre le NG10 et nous. Et depuis, Abobo se fait rare à variétoscope. Mais en 2011 il y a de fortes chances qu’Abobo soit présent.
Tu côtoies variétoscope, depuis plus de 20 ans. Tu l’as gagné 2 fois, comme responsable et comme président. Songes-tu à prendre ta retraite ?
Tu sais, il faut savoir partir au soir de sa gloire. Ma retraite, je l’ai déjà prise. Je vais laisser la place à mes jeunes frères. Je vais continuer à soutenir les enfants, en étant au service de tous, pour d’éventuels conseils.
Le mot de la Fin
« Merci au comité d’organisation de variétoscope 2010, à tous les fans et aux membres du jury, qui ont été corrects dans leurs choix. La valeur de l’artiste a été enfin reconnue. Merci à votre site et à toute la presse. Que le meilleur gagne pour l’édition 2011 ». Aboulaye Ouédraogo, président de Agir Dance de Guibéroua.
RéaLisé par MARKEZ
(Ce groupe vous intéresse, écrivez à varietoscopeblog@yahoo.fr. Nous vous dirons comment les joindre)
Amy Said,
trop fort markez. tu dois publier sa dans un magazine. top visage ou prestige aussi
Posted on 2 octobre 2010 à 09:48
Amy Said,
trop fort markez. tu dois publier sa dans un magazine. top visage ou prestige aussi
Posted on 2 octobre 2010 à 09:48
labing Said,
ce nes pa le joed?
si cette interview est reelemen averé g te felicite markez
g sui oci emu d lire le boss ki se cache dans l'ombre de guiberoa! BON TRAVAIL cett ané!!
tabou oci cetai lui???? hum chapo la choré des reines mères en finale pour moi ce fut un délice!!!!!!!!!!!!!!
Posted on 2 octobre 2010 à 12:26
Paul Said,
alors la chapo les gars. vous avez des connections vraiment
Posted on 2 octobre 2010 à 15:49
markez Said,
J'ai pas eu l'occasion de le dire publiquement, mais je voudrais ici rendre un hommage à Aboulaye Ouédraogo,celui qui a fait agir de guibéroua.L'interview qu'il nous a accordé lors de ce reportage était tellement éprise de simplicité et de courtoisie.
A la réouverture du site,nous lui rendrons l'hommage qu'il mérite.C'est un grand de varietoscope qui nous a quitté.Adieu l'artiste
Posted on 26 septembre 2012 à 12:32